Comme redouté depuis des semaines, le monde, l’Europe, la France, traversent une crise grave.
Aujourd’hui, nous devons être unis. Unis dans les mesures que chacun doit s’imposer pour limiter la propagation du virus. Limiter nos sorties, ce n’est pas se couper du monde et se renfermer chacun chez soi.
Unis face aux défis qui vont être posés à notre service de santé
Nos voisins sont peut-être ces infirmiers et médecins sur qui nous comptons collectivement pour soigner nos malades. Nous devons montrer activement notre soutien aux personnels de santé en proposant notre aide (garder leurs enfants, faciliter leurs déplacements…). Qui va leur donner le temps de se reposer entre deux vagues ? Qui va leur donner l’énergie de prodiguer les soins ? Là est notre devoir de solidarité nationale.
Nos voisins, ce sont peut-être aussi ces personnes fragiles à qui il est conseillé de limiter leurs sorties. Nous devons proposer à nos ainés de l’aide pour leurs courses, ou les rassurer. Là est notre devoir intergénérationnel.
Les liens qui nous unissent sont la force de l’humanité.
Plus tard, il sera temps de tirer les leçons de cette pandémie qui aura au moins eu le mérite de mettre en évidence aussi bien les dégâts de la mondialisation que la nécessité d’une meilleure prise en compte du bien commun.
Nous en sortirons unis par les liens et le partage
Refondation